Conception du feu Musique des années 50
1er décembre 2012 — Feux d'artifice Orion
Feux d’artifice Orion présente le premier Feu sur glace de l’édition 2012.
Cette année, les firmes doivent sélectionner une décennie, de 1950 aux années 2000, ce qui leur impose une sélection de chansons à utiliser et la date à laquelle ils présentent leur spectacle.
Je me suis entretenu avec le concepteur Patrick Chandonnet, nouvellement récompensé de la Coupe des Dieux des Grands Feux de la Fête du lac des Nations, pour savoir comment il comptait exploiter les chansons de la décennie 1950 dans son spectacle pyrotechnique.
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Pourquoi avez-vous choisi cette décennie musicale ?
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Nous pouvions choisir la décennie que nous préférions utiliser ou encore cocher une case qui indiquait que la Société du Vieux-Port pouvait choisir à notre place.
Comme je n’avais pas de préférence pour une décennie en particulier, j’ai décidé de laisser les organisateurs choisir pour moi.
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Comment avez-vous fait votre sélection de pièces musicales ?
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Nous avions une liste d’environ 20 chansons parmi lesquelles nous devions effectuer notre sélection. Parmi ces chansons, notre trame sonore devait contenir 25% de morceaux francophones.
Ma trame sonore va donc contenir des chansons d’Édith Piaf (Mylord), Félix Leclerc (Attends-moi ti-gars), Jacques Normand (Les nuits de Montréal) et des Jérolas (Yakety Yak) pour la partie francophone, et de Little Richard (Tutti Frutti), Richie Valens (La Bamba), Elvis Presley (Hound Dog), The Platters (Only You), Jerry Lee Lewis (Great Balls of Fire) et de Bill Haley (Rock Around the Clock) pour la partie anglophone.
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Quelles chansons ont représenté un défi important lors de la conception pyrotechnique ?
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Attends-moi ti-gars s’est avérée très difficile à utiliser, car le rythme de cette chanson est toujours constant. Il est donc difficile de scripter une séquence sans répétition quand la pièce musicale elle-même est très répétitive.
Malgré la difficulté de la trame sonore, je suis content d’avoir reçu la décennie 1950, car j’aime qu’une conception soit plus ardue que ce dont je suis habitué pour me donner la chance de me dépasser. Cette approche m’a aidé dans le cas de mon feu à la Fête du Lac des Nations, tiré sur la musique de Lady Gaga, car je ne connaissais pas beaucoup cette artiste quand j’ai choisi de lui rendre hommage avec mon spectacle.
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Quelles surprises avez-vous en réserve pour le public au chapitre des pièces pyrotechniques ?
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Je vais ajouter cinq positions d’effets de proximité le plus près possible du public. Ces effets sont normalement utilisés en pyrotechnie intérieure, donc j’ai pu obtenir l’autorisation de les disposer au bord de la clôture qui borde le quai Jacques-Cartier, à environ 40 mètres des spectateurs les plus rapprochés.
En retrait de ces stations, je vais installer sept postes d’effets monocoups, de gâteaux, de pièces de 2″ et de 300 pièces aériennes de 3 pouces (75 mm). Parmi ces pièces, l’inventaire sera constitué à environ 75% de pièces espagnoles.
Finalement, une station de moyen et de gros calibre (4 à 6″ – 100 à 155 mm) complète mon plan de tir. À cause de la présence d’un chantier sur le quai Jacques-Cartier, nous devons tirer nos grosses pièces vers le fleuve Saint-Laurent à un angle encore plus important que les années passées.
Cette disposition va altérer la symétrie des tableaux, mais je vais alterner les mises à feu d’avant en arrière pour améliorer l’apparence de ces tableaux malgré les contraintes supplémentaires dues au chantier.
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Finalement, pourquoi est-ce que le public devrait venir voir votre feu ?
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Parce qu’ils verront un très bon spectacle qui plaira à toute la famille. Je présenterai aussi plusieurs nouveaux produits pyrotechniques qui sont particulièrement spectaculaires, donc tous ceux qui viendront assister au spectacle auront du plaisir assuré !
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